Le temps d’une pause, arrêter son geste et tout doucement laisser émerger la réponse…: “Pourquoi fait-on les choses?”
Vous avez remarqué, chacun en ce début d’année avait deux documents à remplir :
1-la fiche officielle de la MJC avec les rens
eignements administratifs, et…
2- la petite fiche rose de renseignements personnels.
Dans cette petite fiche, deux types de questions : d’abord un petit bilan de santé (fragilités à surveiller, problèmes physiques à signaler) mais aussi des questions plus “profondes” : motivations, attentes, aspirations, et pour les pratiquants plus avancés, type de postures dans lesquelles vous aimeriez plus particulièrement progresser.
Ouh là là!
Les inscriptions sont bien avancées maintenant, mais je partage avec vous cette observation qui m’a fait réfléchir.
J’ai remarqué que presque trois quarts des pratiquants réguliers ont choisi de ne pas répondre à ces questions sur la fiche rose. Contrairement aux inscrits de la première année, “bons élèves”!, qui ont bien expliqué leurs attentes, en notant parfois très simplement “Découvrir”.
Me rendant la feuille vide en me disant souvent avec un gentil sourire : “Tu me connais, n’est ce pas? ” ou bien en s’excusant, toujours avec le sourire: “J’ai fait ça vite fait. En fait je n’ai rien mis, c’est grave?”.
Non les amis, ce n’est pas grave!
Mais je souhaite par ce billet simplement partager avec vous que je trouve toujours intéressant de se demander “Pourquoi on fait les choses?”. De temps en temps, -une fois par an de façon formelle!- arrêter son geste et se poser la question de la pertinence et de la raison de ce geste.
Cette parabole amusante nous y invite :
“LE CHAT DE l’ASHRAM*
Lorsque, chaque soir, le maître s’asseyait pour la prière, le chat de l’ashram distrayait les fidèles. Aussi ordonna-t-il qu’on attache le chat durant la prière du soir.
Longtemps après la mort du maître, on continua d’attacher le chat durant la prière du soir. Puis, quand le chat finit par mourir, on amena un autre chat dans l’ashram, pour qu’il puisse être dûment attaché durant la prière du soir.
Des siècles plus tard, les disciples du maître écrivirent de savants traités sur le rôle essentiel d’un chat dans le bon déroulement de toute prière.”
Histoire extraite du livre de Jorge Bucay, « Laisse moi te raconter les chemins de la vie » d’après B. Shree Rajneesh dans El fuego sagrado (Le Feu sacré).